L’hiver est arrivé et la moitié du pays est recouvert de neige. Le vent du Nord a eu raison des feuilles d’automne mais j’ai pu prendre quelques photos juste avant ce changement assez brutal de saison.
Les photos sont saturées à mort et j’aurais sans doute (mon appareil photo mieux utilisé) pu faire mieux.
On doit être pas loin de l’optimum. une semaine de photo.
Un beau week-end d’automne. Soleil sympa pas de vent. Promenade un peu nostalgique.
La boîte rouge semble être un feu distributeur de piles. On voit (plus ou moins bien) un plaqueminier (l’arbre à Kaki) couvert de fruits et vraiment très haut, il semblait abriter des centaines d’oiseaux. C’est peu perceptible sur la photo.
Voilà voilà
Si j’avais un minimum de culture et d’énergie à l’instant présent je trouverais sûrement un titre pour ce post.
L’air avait un côté particulièrement pur ou alors je rentrais a une heure inhabituelle, en tout cas les endroits que je traverse m’ont parus plus photogéniques que d’habitude.
En réalité la première photo où un nuage semble sortir d’un immeuble en cours de démolition a été prise le matin.
À l’instar du printemps (ça commence bien), il existe également un premier vent officiel qui signal le changement de saison. J’ignorais jusqu’à présent son existence.
木枯らし一号
Sous-entendu le vent, qui fait faner/flétrir les feuilles le premier.
C’est le genre d’expression qui en jète et peu vous faire passer pour un gars qui maîtrise la langue. Grosse supercherie en ce qui me concerne.
Voilà, cette bourrasque de vent a eu l’effet escompté et les couleurs d’automne sont nettement plus visibles.
L’automne n’est pas encore vraiment la. Quelques arbres précoces commencent à perdre leurs feuilles, les cerisiers un particulier.
Les ginkgos commencent à changer de couleur et les érables sont encore bien vert.
Le passage au couleur d’automne arrive vraiment tard dans la saison à Tokyo. L’année dernier l’optimal était début Décembre à Kyoto. Il y a une sorte de carte météo pour suivre l’évolution de la situation dans le pays.
Ça partait mal. Un des derniers jours fériés, ou peut être le dernier avant la fin de l’exposition universelle, exposition visiblement très populaire. Nos billets nous permettaient de rentrer à midi et nous devions repartir à en début de soirée. Suivant l’heure de sortie, le seul moyen de quitter l’île artificielle où se trouve l’exposition étant une unique gare de train, il peut y avoir une heure de queue pour rentrer dans la gare. Nous n’avions donc que quelques heures. La plupart des pavillons n’acceptaient plus de visiteurs, pour les autres il fallait faire au moins 3h de queue, ce qui était impossible pour nous. On a quand même réussi à voir le pavillon Algérien.
Pour se rattraper on est allé voir le château d’Osaka. Reconstruit à l’époque béton mais très bien situé.
J’ai quand même passé une bonne journée avec ma fille.
