Je viens de finir un livre assez remarquable de Gide (Andre) et je crois bien que de tout ceux que j’ai lu (une dizaine) c’est peut etre celui qui m’a le plus touche et qui m’a donne la meilleure impression du debut a la fin (en general je suis dessus par les fins de Gide).
Cela dit l’editeur a voulu pour faire bien ou pour montrer ce qu’avait voulu faire l’auteur donner en fin de texte le contenu d’une page enlevee par l’auteur (apres la premiere parution du texte dans une revue) et il me semble que l’auteur avait fort bien fait d’enlever cette page qui n’apporte rien au livre et que l’editeur aurait pu se passer d’en faire mention surtout en derniere pas, l’etat de tension relativement extreme dans lequel on peut etre en terminant ce livre me semble assez incompatible avec cette page inutile, on retombe un peu sur terre en la lisant et c’est fort domage.
J’aime bien en general cet etat de tension nerveuse diffuse que procure le fait de terminer un bon livre (pour les mauvais c’est plus un soulagement) et la en l’occurence cette page (que j’ai arrache pour eviter a un prochain lecteur la meme mesaventure) m’a legerement coupe cet effet.
Je dois dire que ce livre est assez sentimentalo-religieux et que je comprendrais qu’il en rebute plus d’un (comprendrais-je vraiment?), cela dit si toi lecteur de mon blog qui que tu sois, si tu as un peu de sensibilite et que la religion (chretienne) ne te pose pas trop de probleme alors va chez ton libraire et achete donc “La Porte Etroite” de Andre Gide, ca le fait bien.
Je dois dire aussi que depuis Kawabata je n’avais lu que de la merde et que j’etais donc particulierement receptif a la lecture de quelque chose de qualite.
Je ne vais pas me lancer dans un texte critique de cette oeuvre, j’en suis bien incapable fort heureusement.
Je dois avoir quelques photos, notamment une photo de la grue du parc d’Hibiya prise avec un appareil de meilleur qualite.