

Ai-je déjà écrit ce post? J’ai l’impression diffuse que oui.
L’apprentissage du japonais m’ouvre parfois les yeux sur le sens de certains mots.
Le mot vanité par exemple. J’ai peur d’être moi même bien vaniteux en expliquant le sens de ce mot. Je vais donc en rester là.
Et pour me rattraper un peu, ce qui est loin d’être évident, je vous recommande encore l’écoute des trois dernières sonates pour piano (19-20-21).
J’ai entraîner « mon » nouvel appareil photo équipé d’un objectif 35mm me permettant de le mettre dans une house, le rendant ainsi beaucoup plus portable. La luminosité était sans doute sous optimale (quoique, j’y connais rien) et les sujets à peu prêt sans intérêts (ça doit aussi se discuter).
Sinon j’ai découvert Emil Cioran dont la pensée me semble répondre à nombre de mes interrogations/états d’âme.
Cette maison plus ou moins abandonnée devant laquelle je passe depuis quinze ans a fini par être démolie. Qu’une vieille et belle maison soit remplacée par trois maisons modernes, plus ou moins hideuses, me fait toujours un peu de mal. Surtout les arbres arrachés à la pelleteuse. Il semble qu’ils récupèrent les tuiles.
L’école nous a donné des larves de libellules, je crois qu’ils les récupèrent dans les piscines, une assez mauvais plan financièrement, il faut acheter des vers pour les nourrir et ça mange beaucoup. Le moment tant attendu est arrivé et on a loupé le plus interessant, quand les ailes se déplient.
Le world economic forum, incarnation de la nouvelle idéologie a donner au Japon un très mauvais classement relatif a l’égalité homme femme. Alors que le pays est premier en ce qui concerne l’éducation des femmes, il arrive en fin de tableau en ce qui concerne la participation au conseils d’administration ou au monde politique. Je n’ai pas vécu dans beaucoup de pays mais il me semble que les japonaises sont dominantes dans la société (pas uniquement ma femme). Pas forcément au premier plan mais elles sont loin d’être les pauvres épouses écrasées par la société patriarcale qu’on veut toujours nous présenter. Que les femmes ne soient pas intéressés par la vie politique, activité qui consiste essentiellement à se faire gonfler le jabot ne me choque pas. Au contraire cela me semble plutôt sain dans la mesure où le jabot est l’apanage des hommes et qu’il n’y a pas vraiment de quoi en être fier.
La saison trop courte des abricots a commencé. Les abricots japonais (un peu comme les prunes) sont immangeables crus par contre en tarte c’est une autre histoire. Jusqu’à présent ma femme mangeait du bout des lèvres une part pour me faire plaisir mais mon fils a fini par réaliser que c’était bon et mes plaisirs solitaires sucrés sont moins abondants que par le passé.
La recette est d’une extrême simplicité. Pâte sablée, abricots sucrés précuits caramélisés, pré cuisson de la tarte avec seulement les abricots, une petite crème amande/sucre/crème/œuf. Nom de dieu, c’est tellement bon.
On peut faire la même chose avec des pommes ou de la rhubarbe, est-il vraiment nécessaire de donner la recette de la tarte… pourquoi pas l’omelette ou la purée de pomme de terre.
J’ai été chargé aujourd’hui, par mon épouse, d’assister à la « fête du sport » de ma fille. Elle est dans un collège/lycée où il doit avoir environ 1000 élèves, la plupart portant des masques. Je devais immortaliser les moments où ma fille était en action. De toute la matinée elle ne participait qu’à une seule épreuve consistant à déplacer une énorme balle d’un point à un autre le plus rapidement possible, une sorte de relais où s’affrontaient trois groupes. Je n’avais pas un accès direct à la scène que je devais filmer en portant un caméscope à bout de bras au dessus de la tête, ma vue défaillante ne me permettant pas d’identifier dans quel groupe était ma fille je passais de l’un à l’autre plus ou moins au hasard. Mes nerfs ont été mis à rude épreuve. Après cinq heures d’attente je dois filmer une nouvelle session, une sorte de chorégraphie avec des drapeaux. Pour tuer le temps j’ai marché dans le quartier et je suis tombé sur une baraque sympa, un amateur d’échelles visiblement .