Je m’aperçois que ça fait fort longtemps que je n’ai rien écrit dans mon blog et je sens que si je continue comme ça je risque fort de perdre mes derniers lecteurs.
On m’avait expliqué il y a fort longtemps une perversion qui m’avait plutôt intrigué et ayant remarqué ces derniers temps à plusieurs reprises des chewing-gums au fond de pissotières publiques je me suis dit que la présence de ces chewing-gum n’était peut-être pas aussi innocente que ça. Ces chewing-gum ont un cote artificiel, on trouve très rarement des chewing-gums écrasés sur les trottoirs par ici, cela dit les hommes japonais aiment cracher en pissant… Ces quelques phrases mal agencées n’ont pas vraiment de sens si on n’en connait pas le concept de mouillette. C’est une technique a caractère j’imagine partiellement sexuel dont la description peut provoquer soit le rire, soit un léger sentiment de nausée, soit les deux, à vous de voir.
La technique consiste à placer des morceaux de pain rassis a un endroit stratégique de toilette publiques afin qu’ils reçoivent des éclaboussures d’urine, le morceaux de pain s’imbibe un peu, puis sèche, puis se ré imbibe arrivant petit à petit à concentrer les sucs et saveurs qu’on rencontre habituellement dans ce genre d’endroit, à savoir une odeur de vieille bite sale. Je ne sais malheureusement pas ou termine ces mouillettes que pour ma part je n’en ai jamais rencontré, mais je ne suis pas très observateur et d’une manière général j’évite les chiottes publiques mais j’imagine que l’adepte la mouillette doit la manger en se masturbant ou quelque chose du même ordre. Ces chewing-gums sont-ils des sortes de mouillette ? Est-ce que je délire complet ? Les mouillettes existent-t-elle vraiment ou sortent-t-elle de l’imagination malade de la personne qui m’a raconté cette histoire (je ne suis plus vraiment sur de savoir qui s’était).
En fait cette histoire de mouillettes est d’origine japonaise et n’a rien d’une légende. Avant le génie génétique, c’est-à-dire dans les années 80, les besoins en urokinase pour traiter les thromboses ont pu être satisfaits quand les Japonais ont mis au point un système pour récupérer cet enzyme présent dans l’urine. Ils ont installé des blocs de résine dans les toilettes (pissotières pour reprendre un terme bien français) pour hommes de plusieurs casernes de pompiers de Tokyo. Cette résine à travers laquelle passait l’urine était ensuite traitée en laboratoire pour récupérer l’urokinase et la purifier à des fins thérapeutiques. Je rappelle aux lecteurs de ce blog et du mien (jacqueshenry.wordpress.com) que l’urokinase est aussi appelée “activateur du plasminogène” . C’est une protase qui coupe spécifiquement le plasminogène qui va ensuite attaquer la fibrine ayant formé un caillot dans une artère ou une veine. L’injection d’urokinase est donc prescrite communément pour les traitements thrombolytiques. L’urokinase est produite aujourd’hui par des OGM bactériens.
correction : protéase ou enzyme protéolytique et non protase. Le plasminogène est la forme inactive de la plasmine, elle-même une protéase dégradant spécifiquement la fibrine qui est aussi une protéine, on s’est compris ….
En fait c’est meme documente sur wikipedia, On parle de soupeur
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soupeur
Ce dont tu parles n’a rien a voir avec une “pervertion” sexuelle, non ?
ah! Je me souviens de cette histoire tres bizarre depuis l’ecole primaire, je n’arrive tuojours pas a en comprendre le concept.Je pensais que c’etait une invention degueu de cours de recre..
Je pense a une connaissance commune qu’on aurait mais ca se situerait un peu apres l’ecole primaire (pas longtemps apres mais un peu apres quand meme).