La semaine derniere nous avons prepare les prunes salees de l’annee avec Mia, la recolte des prunes japonaises immangeables se fait fin Juin, c’est avec ces prunes qu’on fait le vin de prune (umeshu) mais on en a deja des litres du coup on en a pas fait cette annee, et les prunes salees (umeboshi).
La prune salee est un truc assez special, ca donne vraiment l’impression de se sentir bien, comme si tout le ventre etait content apres l’avoir mange, par contre c’est vraiment tres acide, ca fait faire des grimaces. On prepare un peu les prunes (il faut enlever le reste de tige notamment, bien les laver… ) et puis on les met dans un sac avec du sel, 17% de la masse de prune cette annee, chaque foyer a sa preparation, plus ou moins salee, on peut aussi ajouter des trucs pour parfumer (je suis pas fan).
Sinon ce soir comme il fait chaud et qu’on a pas trop envie de manger des trucs lourds ou gras avec ce temps, on s’est fait un truc super traditionnel de l’ete.
Ce sont des nouilles froides qu’on mange apres les avoir trempees dans une soupe (froide aussi) a base de myoga (un truc japonais bizarre), un genre de ciboulette, du gingembre, du sesame… Il faut manger les nouilles super froide et notamment arreter tres brutalement la cuisson pour les garder bien fermes (sinon c’est pas bon). On les met dans de la glace pour etre bien sur, c’est super bon et apres avoir mange ca on se sent plutot leger.
Le nom differe suivant la section des nouilles, je prefere les epaisses qui sont plus fermes et qu’on appelle Hiyamugi, les plus fines s’appellent Somen, c’est pas tres important. Les nouilles sont separees dans le paquet par portion d’une personne, c’est pratique.
Voila deux recettes que vous ne risquez pas de faire en France vu que vous ne trouverez aucun des ingredients.
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Aujourd’hui, j’ai déjeuné dans ma cantine préférée, à 30 mètres de chez moi. J’ai choisi ce restaurant parce qu’il est toujours pratiquement plein, ce qui signifie que la nourriture est loyale.
au menu du jour : en entrée une soupe de viande, des morceaux de viande émincée avec des petits bouts de spaghettis plutôt plus gros que ceux des trattorias, pas mal d’herbes pour aromatiser, menthe et thym entre autres, le tout dans un jus assez épais et passablement gras, mais le résultat est rassurant et bon.
Deuxième plat, soit du thon local à la plancha ou une côte de porc avec un oeuf frit et des papas fritas en garniture, c’est la mode canarienne d’accompagner une côte de porc d’un oeuf frit. J’ai pris la côte de porc, et demain, s’il y a encore du thon, je prendrai ce plat. Je crois qu’il y avait de la crème brûlée en dessert mais je n’en prend pas.
Seul problème, il n’y a pas de moutarde, c’est tellement meilleur une côte de porc avec de la bonne moutarde française. Samedi, on était au restaurant avec Pablo et Jocelyne et j’ai demandé de la moutarde. On m’a amené une espèce de bouteille en plastique jaune qui contenait en fait du ketchup jaune, le genre de moutarde utilisé par les allemands et les américains, un truc plutôt immangeable qui sent le produit chimique. Il faudra que je trouve de la moutarde française dans un des magasins du coin, mais ce sera difficile….