Depuis mon retour au bureau en présentiel (première fois que j’utilise ce mot a priori bani de mon vocabulaire) je ne supporte plus la compagnie de mes collègues. Un groupe de plus de trois personnes m’est presque insupportable. Aller au bureau me plonge dans un état de stress et la moindre contrariété peut me faire basculer. Je me mets à ressentir une haine indiscriminée pour mon prochain, pour un peu j’aurais presque envie de les voir mort.
Deux photos du boulevard qui passe devant la gare. La lumière du matin est bonne mais j’ai loupé la lumière du soir, trop de sensibilité, my bad.
Bonjour étant à la retraite depuis plus de 11 ans, j’ai presque oublié ce qu’était le monde du travail et surtout du bureau. Il me reste quelques bons souvenirs , essentiellement des moments de partages humains , d’ambiances de plaisirs partagés , quant au reste ….rien…rien , je ne regrette rien. Il m’arrive de voir dans mon entourage des personnes complètement « engluée » dans une agitation qui passe pour être de l’action…. Je les observe comme un entomologiste qui regarde des insectes (dont il a été), mais ne les envie pas quelque soit le montant de leurs recompenses pécuniaires. Quant à vos photos , j’aime bien l’atmosphère qui s’en dégage, et leurs défauts sont pour moi des qualités intéressantes. Il y a chaque fois cette belle lumière que j’aime….Bien à vous
On vit dans un monde assez proche des shadoks, en fait l’image qui me semble la plus appropriée est le hamster courant dans sa roue. On court en vain pour échapper à la mort, je me souviens d’une expérience sur des rongeurs sous alimentés, suffisamment pour survivre mais pas suffisamment pour avoir une activité physique soutenu, qui se tuait dans leur roue, comme si cette activité frénétique pouvait leur permettre d’échapper à la mort. Bien belle allégorie.