J’ai pas trop la gâchette facile ces derniers. Mon émerveillement devant le monde est limité et du coup manquant d’émerveillement j’aurais a ne peu immortaliser ces instants magiques, traversé des rue de Ginza le matin ou de Kanda hier soir, bien à tort.
Je vous remercie pour ces photos notamment la 1ere. Dans l’environnement urbain au Japon , tout attire le regard. Il y a une densité de détails de couleurs , de formes, de textures qui font que l’oeil se « ballade » en permanence. A côté, les scènes urbaines parisiennes font pâle figure.
Ginza en particulier, tout est permis et y a une surenchère entre les différentes marques de lux. La quasi absence de norme esthétique a du bon. Il faut vraiment abusé pour être contraint par ces normes, notamment la maison délirante d’un dessinateur prêt de Kichijoji qui apparemment voulait faire encore bien pire que ce qu’il a fait. J’essaierais de la prendre un de ces jours.
On peu comprendre pourquoi vous avez “moins le goût”…
Néanmoins, les photographies sont intéressantes, notamment celle de la montée des escaliers que j’apprécie. La profondeur de champ, les lignes et l’environnement donne une impression de “mouvement”, de fuite vers l’infini, avec au bout, un peu d’espoir (le vert) et de ciel (pour l’occasion, pas très bleu). Je serai curieux de savoir (on ne voit personne dans ces escaliers) si les japonais respectent mieux le sens de circulation (montée-descente) qu’en France ? Le sens de déplacement des usagers dans les transports en commun en France à été mis en place à l’occasion de la “pandémie” il me semble (mais quasi plus respecté depuis, la signalétique s’effaçant progressivement) ?
Bonne journée
D’une manière générale les règles sont bien respectées au Japon, cela dit c’est parfois compliqué de suivre.
Ces escaliers me permettent de sortir d’échapper à un immense passage souterrain que je prends souvent sans réfléchir, par habitude, et cet escalier fort étroit donne l’impression d’être très long et d’amener vers la lumière.
Bonjour et merci pour ces nouvelles photos.
Pour ma part c’est la dernière photo qui me plaît le plus.
Un condensé du Japon Tokyoite : la tradition du temple inari avec la modernité du béton, assez moche au demeurant, de sa structure et le logement Rikiki du prêtre avec éventuellement sa famille, style années 60.
Et toujours ce détail cadastral qui m’interroge au Japon: un mince espace entre le mur du temple et l’immeuble mitoyen, là où dans bien d’autres pays les constructions sont accolées et partagent soit le même mur, soit les joignent.
Ce sanctuaire est en effet insolite. En ce qui concerne les murs et ce qui me concerne, notre maison a ses propres murs construit sur notre terrain et les maison voisines ont aussi leurs murs. L’espace entre les deux murs est envahie de plantes grimpantes plus ou moins envahissantes. L’absence de murs mitoyens doit prévenir pas mal de conflits de voisinage. Je ne sais si c’est la norme. Et effectivement les immeubles ne touchent presque jamais.