Izu

Nous passons un dernier week-end de vacances d’été (cette phrase deconne) dans la péninsule d’Izu. Pour plusieurs raisons ce séjour me met d’une humeur mélancolique. La première est que je suis toujours à la limite de cet état et que une baisse d’activité quotidienne entraîne la prise de conscience d’un état latent (cette phrase deconne encore plus), une autre raison (j’aurais du mal à les classer) est que mon dernier séjour ici mon père était permis nous et que je pense par conséquent plus facilement à son absence (sans doute pas beaucoup que d’habitude cela dit), une autre raison est que ce lieu particulièrement beau a été particulièrement massacré. Musée en tout genre abandonnés ou presque, immenses hôtels, beton, tétrapodes, commerces abandonnés. J’aime ce genre de chose mais en trop grande quantité ça finit par devenir oppressant. Cette fois si nous avons plus profondément parcouru la presqu’île et je devais secrètement être à la recherche de l’ambiance des livres de Inoue dont une grande parti ce passe ici. Évidemment il n’en est rien, espérer retrouver une ambiance d’un livre datant d’une époque relativement lointaine tient du rêve, surtout au Japon où les villes n’ont pas de quartier stable comme la plupart des villes d’Europe ou fondamentalement rien n’a bramant changé depuis des centaines d’années. C’est aussi un des derniers voyages en famille, j’exagère un peu mais je sens que ces jours sont comptés. La roue tourne imperturbablement.

One thought on “Izu

Leave a Reply

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.